PSF a pour vocation d’incarner et de représenter les professionnels de la supervision. Dans cet objectif, il est important de pouvoir rassembler notre communauté autour d’une définition du métier et de la fonction de superviseur, ainsi que d’une description des processus de supervision.
En 2023, PSF a décidé d’actualiser la définition de la supervision incarnée par l’association.
Le processus de travail collectif qui s’est ainsi mis en place, s’est inspiré des différentes définitions portées par nos membres et partenaires internationaux et français, de nombreux champs d’activité, afin d’élaborer une définition inclusive sous l’ombrelle de laquelle nous pouvons à la fois reconnaître notre pratique professionnelle et faire exister nos singularités personnelles, dans le respect de notre déontologie collectif.
Voici le résultat de cette réflexion collective:
» À la fois métier de l’accompagnement et processus relationnel confidentiel et sécurisé, la supervision est pratiquée par des superviseurs professionnels s’inscrivant dans un cadre de compétences et un cadre déontologique reconnus par leurs pairs.
Elle a pour objectif d’aider les professionnels de l’accompagnement et de la relation à améliorer la qualité et la sécurité de leurs interventions auprès de leurs propres systèmes-clients. A travers l’étude et l’analyse réflexive de leurs questionnements, la supervision interroge leurs zones aveugles, leur qualité d’être et de présence à soi, à l’autre, à la situation.
Qu’ils s’adressent à des individus ou à des collectifs – et sans aucun lien hiérarchique avec eux – les superviseurs sont conscients de l’impact sociétal de leur métier. Ils proposent un espace de ressourcement à leurs supervisés et soutiennent ainsi le développement personnel et professionnel continu de tous ceux qui sont leur propre outil de travail*.
A qui s’adresse la supervision ?
Liste non exhaustive des professionnels de l’accompagnement et de la relation pouvant tirer bénéfice d’un espace de supervision. Pour partie ou totalité de leur rôle, ceux-ci peuvent être considérés comme étant leur propre outil de travail :
Des compétences précises, une charte de déontologie et un processus d’accréditation professionnelle.